Savoir ce qu’on veut vraiment : ces 5 micro-déclics qui changent la donne

Pendant longtemps, j’ai cru qu’on « savait ce qu’on voulait » un jour, comme si ça allait me tomber sur le nez du jour au lendemain, une sorte de révélation existentielle en regardant le ciel ou un déclic pendant les réflexions intenses sous la douche. Spoiler : ça ne s’est jamais passé comme ça.

Dans la vraie vie, savoir ce qu’on veut vraiment, c’est plus souvent un (très) (long) chemin qu’un déclic hollywoodien. C’est un glissement progressif et une suite de petits ajustements. Des « tiens, c’est marrant » ou des « non, en fait, ça me saoule » qui, mis bout à bout, dessinent quelque chose de plus clair… à condition de les conscientiser.

Évidemment, le boss de fin de jeu, c’est le « Savoir ce qu’on veut faire dans la vie », mais j’élargis ici le sujet volontairement parce que tout ne tourne pas toujours qu’autour de ta vie pro !

🌱 1. Ces moments anodins où ton corps parle à ta place

Tu crois que tu hésites encore, mais ton corps, lui, sait déjà. C’est :

  • Ce rendez-vous que tu as hâte d’annuler.
  • Ce projet où tu souris tout·e seul·e en y pensant.
  • Ce petit frisson quand quelqu’un dit tout haut une idée que tu avais au fond du crâne.

Savoir ce qu’on veut vraiment, c’est souvent reconnecter avec ce que notre corps sait déjà avant même qu’on ait mis des mots dessus.

💬 2. Ce que tu répètes sans t’en rendre compte

Parfois, le message est dans ce que tu dis « juste comme ça ». Un exemple ? Cette phrase qui revient quand tu rêves à voix haute : « un jour, j’aimerais… » ou « si je pouvais, je ferais… ». Ces phrases en l’air sont tout sauf anecdotiques. Elles trahissent une envie enfouie, une direction douce que ton mental freine encore (100 % coupable du « J’aimerais bien… mais c’est pas possible » par ici 🥲).

Repérer ces micro-déclics, c’est commencer à faire des choix plus alignés, petit à petit, pour éviter de frôler avec le sentiment d’avoir raté sa vie à 30 ans.

🔄 3. Ce qui te laisse étrangement en paix

Certains choix, même flous, apportent une forme de calme. Pas de feu d’artifice. Pas d’excitation intense. Juste un silence intérieur, une sensation d’évidence tranquille, sans aucun manque ou regret.

Et si c’était ça, savoir ce qu’on veut vraiment ? Une absence de lutte intérieure, un apaisement plutôt qu’un grand saut.

🪞 4. Ce que tu envies chez les autres (et que tu pourrais t’autoriser)

Parfois, les micro-déclics se planquent dans l’envie. Pas la jalousie amère, non. L’envie tendre, un peu admirative, un peu frustrée. Quand tu te surprends à te dire : « J’aimerais oser ça, moi aussi. » Plutôt que de t’en vouloir, pose-toi : qu’est-ce que cette envie me dit de mes propres désirs ?

🛠 5. Ce que tu fais naturellement quand personne ne te regarde

Si personne ne t’attendait quelque part, si tu n’avais rien à prouver…
Tu ferais quoi ?
Tu parlerais à qui ?
Tu créerais quoi ?
Tu t’organiserais comment ?

🧭 À retenir :

  • Ton corps capte avant ton cerveau.
  • L’évidence ne fait pas toujours de bruit.
  • L’envie est une boussole déguisée.
  • Le calme peut être un signal aussi fort que l’enthousiasme.
  • Tu n’as pas besoin de tout savoir pour avancer.

Savoir ce qu’on veut vraiment, ce n’est pas avoir un plan à 5 ans ni une « mission de vie » définie en bullet points. C’est reconnaître ce qui te fait du bien, ce qui te stimule, ce qui te calme, ce qui te ressemble, et, à l’inverse, ce qui te fait du mal, ce qui te fait te sentir vide.
Savoir ce qu’on veut vraiment, c’est aussi accepter que tout ça, ça évolue, que ça se nuance, que ça se cherche encore.

Il n’y a pas de formule magique (oh, si seulement…). Personnellement, j’ai 30 ans (enfin, plutôt 32), et j’ai encore clairement du mal à savoir ce que je veux, agissant plus souvent selon « ce que je sais que je ne veux pas » (un bon point de départ, non ?). Tu n’es pas seul·e 🫂

💬 Et toi, je suis curieuse, c’est quoi le dernier micro-déclic qui t’a éclairé·e sans que tu t’y attendes ?

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