10 pensées automatiques qui sabotent ton quotidien


Tu vis ta vie, tranquil·le… enfin, presque.
Parce qu’à chaque fois que tu as une idée, une envie, une décision à prendre… ta petite voix débarque.
Et pas pour te booster (ça serait trop beau).

Elle dit des trucs du genre :

“Tu vas te planter.”
“T’as pas les épaules.”
“T’as déjà trop attendu.”
“Tu vas déranger.”

Tu crois que c’est toi qui parles.
Mais en vrai, ce sont des pensées automatiques, intégrées depuis des années.
Et spoiler : elles te pourrissent la vie sans même que tu t’en rendes compte.


C’est quoi une pensée automatique ?

C’est une phrase que ton cerveau te balance sans filtre, sans recul, en réponse à une situation stressante ou nouvelle.
Elles sont :

  • rapides, instinctives, souvent inconscientes,
  • négatives, voire autocritiques,
  • répétitives : tu les penses depuis longtemps,
  • rarement vraies… mais tu y crois quand même.

Ces pensées sont des réflexes mentaux hérités de l’enfance, de ton éducation, de la société.
Et elles créent un filtre déformant sur ta réalité… et ça fait chier, non ?


Les 10 pensées automatiques qui sabotent ton quotidien

Allez, on va les prendre une par une, et on fait face à la bêtise de certaine, à quel point elles te rongent alors qu’elles n’ont aucune véracité fondée.

1. “Je vais encore me planter”

→ Sabotage avant même d’essayer.
Tu t’interdis de commencer parce que tu anticipes l’échec.

2. “Si c’était possible, je l’aurais déjà fait”

→ Auto-censure déguisée en lucidité.
Tu crois que ton retard est une preuve d’impossibilité.

3. “Les autres font tellement mieux”

→ Comparaison toxique, fondée sur du fantasme.
Tu ignores leur galère, tu vois leur vitrine (tout comme iels voient la tienne d’ailleurs).

4. “Ça ne sert à rien, ça ne changera rien”

→ Résignation camouflée en réalisme.
Tu t’interdis l’élan avant même qu’il ait existé.

5. “J’ai pas le droit de me plaindre, il y a bien pire ailleurs”

→ Invalidation de ton propre vécu.
La souffrance des autres n’annule pas la tienne.

6. “Je suis trop [vieille/nulle/instable] pour ça”

→ Étiquettes mentales gravées à l’acide.
Tu te limites avec des croyances périmées.

7. “Si je fais ça, ils vont penser que…”

→ Peur paralysante du regard des autres.
Et tu oublies que les gens pensent rarement autant à toi que tu l’imagines (tu te souviens : tu es un personnage secondaire dans la vie des autres). Et attention, je te vois venir, ne va pas non plus surinterpréter le regard des autres !

8. “Je dois être productive sinon je vaux rien”

→ Confusion entre valeur et performance.
Tu t’évalues en nombre de choses faites.

9. “Faut que je sois parfaite, sinon ça sert à rien”

→ Perfectionnisme destructeur.
Tu préfères ne pas agir plutôt que de faire imparfait (« Better done than perfect », un vrai mantra de trentenaire).

10. “Je suis comme ça, je peux pas changer”

→ Fatalisme identitaire.
Tu confonds ton état du moment avec ce que tu es. On a beau dire que les gens ne changent pas… j’ai personnellement un avis assez différent sur la question.


Comment repérer ces pensées quand elles surgissent ?

👉 Pose-toi ces questions :

  • Est-ce que je parlerais comme ça à une amie ?
  • Est-ce que cette pensée m’aide ou me bloque ?
  • Est-ce un fait objectif ou une interprétation ?
  • Est-ce que j’ai des preuves que cette pensée est vraie ?
  • D’où je tiens cette croyance ? Est-ce encore valable aujourd’hui ?

💡 Une pensée automatique n’est pas une vérité. C’est juste une habitude mentale. Alors, je te l’accorde, parfois c’est (très) difficile de prendre du recul sur la situation (et répondre honnêtement à ces questions sans biais). Mais rien que s’atteler à l’exercice peut t’aider à relâcher la pression sur plusieurs points, j’en suis à peu près certaine !


Pourquoi c’est important de les nommer ?

Parce qu’on ne peut pas désamorcer ce qu’on ne voit pas.
Les pensées automatiques créent :

  • de l’anxiété,
  • de la procrastination,
  • de la honte,
  • un sentiment d’échec diffus.

Les repérer, c’est reprendre le pouvoir sur son mental.
Je le redis : ce n’est pas facile. Mais c’est libérateur.


Ne laisse pas ton cerveau faire tout le boulot tout seul !

Tu as le droit de penser différemment.
Tu peux reprogrammer ton espèce de dialogue intérieur qui n’est clairement pas ton meilleur supporter.

Ça prend du temps, de la conscience, parfois un bon coup de main (thérapie, journaling, podcast…). Mais chaque fois que tu remets en question une pensée automatique, tu fais de la place pour autre chose, pour la petite voix pas trop vocale qui t’encourage et te respecte. Tu le sais, je ne prêche que pour une chose ici : un peu de bienveillance avec toi-même (parce que tu es certainement ton pire hater).


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